Le bilan de l’année et le secteur de l’automobile au menu des quotidiens marocains

Les enjeux de la réforme des marchés publics, le bilan de l’année 2022 et le secteur de l’automobile sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+L’Economiste+ qui évoque les enjeux du décret sur les marchés publics, adopté par le gouvernement, écrit que ce texte, qui crée une coupure avec la réglementation en vigueur depuis 2013, a été élaboré sur la base d’une démarche participative, avec de larges concertations, notamment des départements concernés, de la Cour des comptes, des parlementaires et de la société civile.

Ce décret vise plusieurs objectifs: il s’agit d’abord d’élargir et d’unifier les domaines d’application des conditions et modalités de passation des marchés de travaux, de fournitures et de services, le but étant de mettre en place un référentiel unique des marchés de services de l’Etat, des collectivités territoriales et des établissements publics.

Ensuite, le renforcement de la préférence nationale se concrétise davantage par l’introduction d’appels d’offres destinés exclusivement aux entreprises locales, en vue d’encourager le produit marocain pour dynamiser l’économie nationale, stimuler la croissance et créer de l’emploi.

Puis, grâce à ce nouveau dispositif, les critères d’évaluation des offres vont changer pour glisser de la culture du moins-disant au mieux-disant.

Enfin, outre les mesures destinées à élargir le champ de la transparence et la chasse aux délits d’initiés, le nouveau décret a prévu un arsenal consacré à la lutte contre la fraude, la corruption et le conflit d’intérêts, surtout que chacun sait que les marchés publics sont un terreau où prospèrent, en toute impunité, la corruption et l’enrichissement illicite, explique le journal.

+Assahra Almaghribia+, qui aborde le bilan de l’année 2022, écrit que malgré les difficultés qui l’ont marquée, l’année 2022 aura été terminée avec un goût de fierté, grâce aux remarquables réalisations accomplies ces dernières semaines, aux pluies survenues après une année dominée par la sécheresse et la rareté de l’eau, ainsi que grâce à l’exploit historique et sans précédent de l’équipe nationale de football lors de la Coupe du monde Qatar 2022, qui, pour la première fois dans l’histoire de la participation arabe et africaine, a atteint les quarts de finales.

La publication souligne, toutefois, la nécessité de garder à l’esprit que les exigences ne peuvent être satisfaites par les espérances, mais par la planification, le travail, la confiance en soi et la sincérité.

La planification pour l’avenir ne doit pas rester lettre morte, fait-il remarquer, estimant que par les bonnes intentions, la fédération des efforts et la force morale, nous pouvons concrétiser sur le terrain tous les plans établis.

+Les Inspirations Éco+ relève que le secteur automobile au Maroc boucle l’année avec brio. En effet, les ventes se sont élevées à 100,37 milliards de dirhams au titre des 11 premiers mois de l’année 2022, en hausse de 35% par rapport à l’année précédente, rapporte l’Office des changes. 

Pour la première fois, ces exportations franchissent la barre des 100 milliards DH, indique l’Office qui vient de publier ses récents indicateurs mensuels des échanges extérieurs. Cette hausse concerne les ventes du segment de la construction (+46,2%), celles du segment du câblage (+27,6%) et dans une moindre mesure celles du segment de l’intérieur véhicules et sièges (3,4%).

Sénégal : l’opposition perturbe le message à la nation de Macky Sall

Les annonces fortes du président Macky Sall lors de son adresse à la nation perturbée par les bruits des casseroles des partisans de l’opposition constituent les grands titres des journaux sénégalais reçus lundi à APA.Dans son message de fin d’année, le président Macky Sall a « maintenu » le « curseur sur le contenu social », note Le Soleil qui souligne l’augmentation du montant de la Bourse de sécurité familiale de 25.000 à 35.000 FCFA. Le chef de l’Etat prévoit également un montant de 450 milliards de FCFA « pour subventionner les produits alimentaires et énergétiques ».

Comme une pique lancée à certains leaders de l’opposition, Macky Sall a dit à la fin de son message que « nul ne doit s’imaginer plus grand ou plus fort que cette nation ». Par cette déclaration, Les Échos voient que « Macky Sall avertit et menace ». « Je continuerai à veiller de toutes mes forces pour un Sénégal toujours uni, paisible, stable et prospère », a-t-il insisté.

L’Observateur recueille pour sa part des « analyses sans complaisance du +je+ d’adresse à la nation » du chef de l’Etat sénégalais qui a délivré malgré tout un « message audible ». « Nous sommes passés d’un état d’indigence à un état d’émergence », souligne dans Walf Quotidien Macky Sall qui « oublie » toutefois la question controversée de son éventuelle troisième candidature à l’élection présidentielle de 2024.

Tribune est par contre catégorique à ce sujet : « Depuis Tamba (est), Macky Sall +annonce+ sa candidature ». En effet, lors de son séjour la semaine dernière dans cette région de l’est du pays, il a demandé à ses camarades de la coalition « Benno (Bokk Yakaar, unis pour un même espoir) de s’unir pour la victoire en 2024 », indique le journal.

C’est donc « entre leurres et lueurs » et surtout dans le « show et (le) froid » que le chef de l’Etat s’est adressé au soir du 31 décembre 2022 aux Sénégalais, un discours perturbé, d’après Bés Bi, par « le message bruyant de Yewwi Askan Wi (libérer le peuple) », la première coalition de l’opposition qui avait demandé à ses militants et sympathisants de faire un concert de casseroles plutôt que d’écouter l’adresse à la nation de Macky Sall.

Ainsi, « ça a tonné de partout », constate Walf Quotidien alors qu’EnQuête note que « les analystes (sont) divisés ». « Une partie importante de la population a répondu à l’appel de la coalition Yewwi Askan Wi à donner un concert de casseroles pendant l’adresse du président de la République à la nation (même si) l’initiative est diversement appréciée par les analystes politiques ». Certains parlent notamment de « blasphème » là où d’autres notent une « simple défiance », souligne le journal.

Média ivoirien : trois responsables de la RTI suspendus

Ces hauts responsables ont été sanctionnés à la suite d’un incident sur une rediffusion du discours du chef de l’Etat, au journal télévisé de 13h ce 1er janvier 2023.« Faisant suite à l’incident au journal télévisé de 13h ce jour 01 janvier 2023 relativement à la rediffusion du discours du chef de l’Etat à l’occasion du nouvel an et en attendant les enquêtes pour situer les responsabilités, la direction générale décide de la suspension de leur poste », indique une note.

Ces responsables hiérarchiques sont Mme Habiba Dembélé Sahouet, directrice des journaux d’information ; M. Dalla Diabagaté, directeur technique et M. Cissé Inssa, directeur de la production TV de la RTI.

Leurs intérims sont assurés par M. Lanciné Koné, directeur des magazines d’information pour la direction des journaux de l’information, M. Koné Siriki, directeur de RTI 1, pour les directions techniques et celle de la production TV.

La RTI, la télévision nationale, a diffusé sur sa première chaîne, durant « trois minutes » le discours à la Nation du chef de l’État du 6 août 2022, message à la veille du 62e anniversaire de l’indépendance du pays, au lieu du discours à l’occasion du nouvel an 2023.     

Société civile ivoirienne: Mahamadou Kouma réélu à la tête de la CSCI

Les réformes structurelles de la Convention de la société civile ivoirienne (CSCI) ont été consacrées à l’issue de l’Assemblée générale élective, tenue à la suite d’une ordonnance judiciaire.« Je m’engage à tendre la main à tous nos frères qui ne sont pas présents avec nous et j’apprécie leur attitude, (car) ce qui fait le charme de la démocratie, c’est le débat contradictoire, mais il doit être sain », a déclaré Mahamadou Kouma, élu président du Conseil d’administration de la CSCI.

Pour lui, « c’est la victoire de toute la société civile ivoirienne, en général, et de toute la Convention de la société civile ivoirienne en particulier ». Il a en outre pris solennellement l’engagement devant tous, de « ne pas être le président d’un camp contre un autre camp, mais de toute la CSCI ».

« Il s’agira pour nous de bâtir cette convention de la société civile ivoirienne qui se veut légitimement la faîtière des faitières et il va falloir traduire cela en ouvrant la Convention à l’ensemble des forces vives et des forces sociales de notre pays », a-t-il ajouté.

M. Kouma, précédemment coordonnateur de la CSCI, a été réélu ce 31 décembre 2022 président du Conseil d’administration de l’organisation. Avec la nouvelle réforme, la faîtière comprend désormais un Conseil d’administration composé de 13 membres et un Comité de contrôle du commissariat au compte.

Seul candidat en lice, M. Mahamadou Kouma a été réélu à l’unanimité des 71 votants issus des 85 organisations que compte la CSCI. Le dossier de son rival, Arsène Ardi, n’a pas été retenu parce que ne remplissant pas les critères d’une candidature de liste.

Pour le Comité de contrôle du commissariat au compte, trois membres ont été élus également à l’unanimité des votants présents, à la suite d’un « consensus » acté par le Comité électoral, dirigé à cette Assemblée générale élective par Mme Antoinette N’Guessan.

En marge de l’Assemblée générale élective, le premier Président du Conseil d’administration (PCA). M. Mahamadou Kouma, élu pour un mandat de trois ans, s’est dit « heureux que des gens viennent apporter la contradiction, ce qui fait le charme de notre démocratie ».

« Nous leur tendons la main, qu’ils reviennent » pour « ensemble » construire une société civile forte, a-t-il lancé, faisant savoir que c’est une décision de justice du tribunal de première instance d’Abidjan, qui, après l’Assemblée générale du 16 juillet dernier, a imposé cette Assemblée générale élective ce 31 décembre 2023.   

« Nous avons trouvé opportun de saisir le tribunal de première instance », ce qui a permis d’obtenir « cette ordonnance et de maintenir toutes les instances de l’organisation », a indiqué M. Mahamadou Kouma. Et ce, pour éviter toute velléité et discorde au sein de la CSCI.

Burkina : Au moins 25 presumés jihadistes tués dans le Sahel

La région est le théâtre d’exactions des groupes jihadistes.Des volontaires pour la défense de la patrie (VDP) ont mené, ce dimanche 1er janvier 2023, une opération contre des bases de groupes jihadistes dans la région du Sahel, ont rapporté plusieurs sources concordantes à APA.

Cette offensive a visé les sanctuaires jihadistes installées dans les localités de Tambondi, Wantarangou et Nabaningou dans la province du Yagha.

Les supplétifs civils de l’armée ont détruit lesdites bases avant de neutraliser au moins 25 présumés jihadistes, affiliés au Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), ont affirmé nos sources.

Les assaillants ont enregistré d’énormes dégâts matériels. Des motos, des armes et des munitions ont été récupérées et/ou détruites. Le butin a été présenté dans la ville de Sebba, chef-lieu du Yagha.

La région du Sahel est le théâtre d’exactions des groupes armés jihadistes depuis 2015.

Burkina : Le capitaine Traoré annonce un « cadre de concertation pour la refondation de la Nation »

Le Président de la Transition a promis de lutter contre la corruption.A l’occasion du nouvel an, le capitaine Ibrahim Traoré a annoncé, samedi, la tenue d’un « cadre de concertation » pour définir les modalités d’une gouvernance vertueuse.

« Il y aura un cadre de concertation que le Premier Ministre [Me Apollinaire Kyelem de Tambèla] va bientôt lancer, pour la refondation de la Nation. Il faut réformer totalement notre système de gouvernance », a affirmé le chef de l’Etat.

Ibrahim Traoré a dit être engagé dans un  « processus intense contre la corruption et de biens mal acquis ». C’est pourquoi il a donné « carte blanche » à la justice et aux contrôleurs  pour mener la lutte contre la corruption, parce que « la gouvernance a longtemps piétiné » au Burkina. Il s’est réjoui de voir que cela peut se sentir déjà sur le terrain. « Je les encourage à continuer le travail et à pouvoir nous aider à changer notre système de gouvernance », a insisté le président Traoré.

Depuis avril 2022, les autorités militaires ont instruit les audits de vingt-trois institutions dont la Présidence du Faso, le parlement, l’armée etc. Ceux de la présidence et de l’Assemblée nationale ont pris fin et les rapports transmis aux autorités.

Message de condoléances au Pape François suite au décès du Pape émérite Benoît XVI

Le Roi Mohammed VI a adressé un message de condoléances à Sa Sainteté le Pape François suite au décès, samedi, du Pape émérite Benoît XVI, à l’âge de 95 ans.Dans ce message, le Souverain affirme avoir appris avec une profonde affliction la nouvelle du décès du Pape émérite Benoît XVI, que Dieu l’ait en Sa sainte miséricorde.

En cette douloureuse circonstance, le Roi exprime à sa sainteté le Pape François et, à travers lui, au monde chrétien et à l’église catholique en particulier, ses vives condoléances et ses sincères sentiments de compassion, implorant le Très-Haut de leur accorder patience et réconfort et d’entourer le défunt de son infinie miséricorde.

Le pape émérite Benoît XVI est mort, samedi matin, à l’âge de 95 ans, a annoncé le Vatican.

« J’ai la douleur de vous annoncer que le pape émérite, Benoît XVI, est décédé aujourd’hui à 09H34, au Monastère Mater Ecclesiae, au Vatican. D’autres informations vous seront communiquées dès que possible », a annoncé le directeur du service de presse du Saint-Siège, Matteo Bruni, dans un communiqué.

Burkina : le capitaine Traoré invite les soldats à incarner l’espoir des populations

Le Président de la Transition, Ibrahim Traoré s’est adressé à la Nation, à l’occasion du nouvel an.C’est depuis Solenzo, située dans la region de la Boucle du Mouhoun, reprise il y a quelques semaines des mains des jihadistes que le Président de la transition a prononcé son discours de nouvel an. « Le lieu précis, parmi ces combattants, est solennel parce qu’ailleurs pendant que les esprits sont à la fête, dans la tête de ces combattants, l’esprit est à la guerre », a affirmé le capitaine Ibrahim Traoré qui a salué la « bravoure » des soldats et rendu hommage à tous les combattants engagés dans la lutte contre les groupes jihadistes.

« Ne jamais baisser les bras ; il faut protéger ces populations, il faut les défendre… Lorsque dans la journée, ils [les civils] se battent pour chercher leur pain quotidien, que nous, nous soyons dans les brousses pour leur permettre de le chercher en toute sécurité. Et la nuit, lorsqu’ils seront endormis, que nous soyons encore dans la brousse pour leur permettre de dormir tranquillement ; c’est notre mission, la mission du combattant, mission noble. Et c’est ça la gloire, c’est ça l’honneur… Je demande donc aux braves combattants partout au Burkina Faso de redoubler d’efforts, de voir l’espoir de vie que cela suscite chez les populations en les voyant », a insisté le capitaine Ibrahim Traoré.

Pour lui, la réorganisation de l’armée, entamée depuis son arrivée au pouvoir, se mesure par le changement de tactique sur le terrain de lutte contre le terrorisme. « Nous parlerons de changement stratégique dans les jours à venir », a déclaré le chef suprême des armées qui a fait cas d’acquisition massive d’équipements de guerre.

« Cette réorganisation logistique est en cours et va s’amplifier dans les jours à venir. Parce que le souhait pour nous, c’est que lorsque les populations demandent les forces, qu’elles soient présentes. Et cela demande de la logistique. C’est en cours de résolution et nous n’avons aucun doute que cela puisse se faire et que nous puissions dans des brefs délais, pouvoir subvenir rapidement aux besoins sécuritaires de nos populations », a assuré le président de la transition.

Le pays est confronté depuis 2015 à une situation sécuritaire marquée par des exactions des groupes jihadistes. Le manque de matériels de guerre de l’armée a été relevé à plusieurs reprises comme l’une ses faiblesses.

Ouganda: Au moins 9 morts dans une bousculade

Au moins 9 personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées lors d’une bousculade dans un centre commercial de la capitale ougandaise Kampala lors de la célébration du Nouvel An, a annoncé dimanche la police locale. »L’incident s’est produit à minuit lorsque le Centre Commercial Freedom City a encouragé les participants à sortir pour regarder les tirs de feu d’artifice. Une bousculade s’en est suivie, entraînant la mort instantanée de cinq personnes », a déclaré le porte-parole adjoint de la police métropolitaine de Kampala, Luke Owoyesigyire.

Plusieurs mineurs ont été tués lors de la bousculade, ajoute-t-on.  « La police territoriale de Katwe enquête sur un incident de précipitation et de négligence qui s’est produit lors de cet incident », a fait svaoir Owoyesigyire.

« Les secouristes sont arrivés sur les lieux et ont transporté les blessés à l’hôpital, où neuf personnes au total ont été confirmée mortes », a-t-il poursuivi.

Côte d’Ivoire : une croissance d’environ 7% par an projetée de 2023 à 2025

Le gouvernement entend poursuivre la dynamisation du potentiel de croissance du pays avec une hausse de la transformation locale des matières premières dont le cacao, l’anacarde et le coton.« Les perspectives économiques de notre pays demeurent bonnes avec un taux de croissance économique projeté en moyenne à environ 7% par an sur la période 2023- 2025 », a dit le président Alassane Ouattara, dans son message de vœux du nouvel an à la Nation.

Il a indiqué que des projets structurants, en cours dans le Grand Abidjan, seront, pour la plupart, achevés en 2023, entre autres, le Pont de la Baie de Cocody, et celui reliant Yopougon au Plateau ; de même que les travaux de construction des huit échangeurs.

Les travaux d’extension de l’Aéroport Félix Houphouët-Boigny qui viennent d’être lancés, devraient à terme permettront à terme d’accueillir 5 millions de passagers ; soit deux fois plus qu’aujourd’hui, consolidant ainsi la position de hub aéroportuaire.

Le métro d’Abidjan, quant à lui, viendra accompagner le développement d’Abidjan et fluidifier les déplacements, a-t-il ajouté. Le gouvernement vise la transformation des villes secondaires, telles que Yamoussoukro, Bouaké, Korhogo et San Pedro, pour en faire de grands pôles de développement

« Pour l’intérieur du pays, je me réjouis de l’inauguration récente de l’autoroute Yamoussoukro – Tiébissou (centre). La partie Tiébissou – Bouaké sera achevée dans le courant du deuxième semestre 2023 ainsi que la réhabilitation de la côtière Abidjan – San Pedro », a-t-il déclaré.

Selon M. Ouattara, ces travaux s’inscrivent dans la vision de transformation des villes secondaires, telles que Yamoussoukro, Bouaké, Korhogo et San Pedro, pour en faire de grands pôles de développement économique.

« Il en sera de même bientôt pour d’autres villes telles que Man, Daloa, Bondoukou, Abengourou et Odienné. Au niveau de l’enseignement technique et professionnel, notre dispositif national de formation se modernise et s’enrichit afin d’améliorer l’employabilité de notre jeunesse », a-t-il laissé entendre.

Cela devrait s’opérer à travers la réhabilitation et la construction de lycées techniques et professionnels ; et la mise en œuvre de l’École de la seconde chance. En outre, les programmes pour l’amélioration de l’accès des services sociaux de base devraient s’accélérer avec la deuxième phase du Programme social du gouvernement.

M. Ouattara a fait savoir qu’« avec le rythme actuel d’électrification, c’est-à-dire plus de 600 localités par an, nous parviendrons, en 2025, à faire de l’accès universel à l’électricité, une réalité pour tous les habitants de la Côte d’Ivoire ».

Il a assuré que l’accès à l’eau potable se poursuivra avec un accent particulier sur les zones de fragilité dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Grâce à ces travaux, aujourd’hui, c’est plus de 75% des concitoyens qui bénéficient d’un centre de santé à moins de 5 kilomètres de leur lieu de résidence.