Le Programme alimentaire mondial (PAM) a procédé au lancement de 2 projets en faveur de la sécurité alimentaire au Mali, ce 2 juillet 2024. Ce nouveau partenariat entre le Programme alimentaire mondial et le Japon vise à soutenir les efforts du gouvernement malien à travers le commissariat à la sécurité alimentaire. L’appui d’un montant de plus de 2,5 milliards FCFA est constitué de dons non remboursables de la coopération économique entre le Mali et le Japon.
Les projets financés permettront de venir en aide à plus de 100 000 personnes dont environ 31 000 déplacées et apporter une assistance alimentaire et nutritionnelle à environ 74 000 personnes dans 7 régions ainsi qu’aux comités d’accueil. Le soutien contribue également à la mise sur le marché du riz à un prix concessionnel, permettant au commissariat à la sécurité alimentaire de faire face à ses engagements pour endiguer l’insécurité alimentaire. Les régions de Kayes, Koulikoro, Mopti, Ségou, Tombouctou, Gao et Ménaka seront couvertes par les dits projets.
Solutions à long terme
L’aide permettra aussi au PAM d’appuyer notamment par des bons d’achat, les personnes vulnérables, particulièrement durant la période actuelle qui constitue jusqu’au mois d’août la période de soudure qui contribue à accroître la vulnérabilité des personnes vivant majoritairement de l’agriculture. L’activité, source de revenus de la majorité de la population est touchée par les chocs climatiques et la crise. En outre, les déplacements de population occasionnés par les crises accentuent les besoins et la fragilité de ces personnes. Pour lutter contre cette insécurité alimentaire et permettre aux personnes les plus vulnérables de surmonter ces difficultés, le PAM préconise des solutions durables. Une agriculture résiliente, des techniques innovantes et un accès au marché pour garantir des revenus substantiels aux producteurs. Pour le Famine Early Warning Systems Network (FEWS NET), 1,5 à 2 millions de personnes auront besoin d’une assistance alimentaire d’urgence de juin à août 2024. Malgré une baisse prévue du nombre de personnes dans le besoin, le nombre restera élevé dans les zones du Nord, notamment dans les ménages très pauvres. Des ménages affectés par la hausse des prix des denrées alimentaires et la baisse globale de leurs revenus.