L’Europe met sous embargo les produits halieutiques camerounais

Pour Bruxelles, Yaoundé est « non coopérant dans la lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN, sigle en anglais) ».Finalement, la Commission de l’Union Européenne (UE) met sa menace à exécution. En février 2021, elle avait adressé au Cameroun une notification pour lui signifier « la persistance des insuffisances graves » dans sa politique de pêche.

Hier jeudi, ce pays de l’Afrique centrale s’est vu attribuer un « carton rouge ». En vertu du « règlement INN » de l’espace communautaire européen, entré en vigueur en 2010, « les États membres de l’UE refusent l’importation de produits de la pêche du Cameroun même lorsqu’ils sont accompagnés de certificats de capture validés par les autorités nationales ».

Le communiqué, consulté par APA, ajoute que cette décision « se fonde notamment sur l’incapacité des autorités camerounaises à assurer un contrôle adéquat de la flotte de pêche nationale et de prendre les mesures correctives nécessaires à l’arrêt et à la prévention des activités de pêche INN ».

En outre, précise le document, le Cameroun a continué d’enregistrer des navires de pêche opérant en dehors de ses eaux, y compris un navire de pêche INN, sans que leurs activités ne fassent l’objet d’un quelconque suivi.

Bruxelles a eu la main lourde parce que « la pêche INN constitue l’une des menaces les plus graves qui pèsent sur l’exploitation durable des ressources aquatiques vivantes, met en péril les fondements de la politique commune de la pêche de l’UE et les efforts déployés par l’Union au niveau international pour promouvoir une meilleure gouvernance des océans, et 
représente un danger majeur pour la biodiversité et l’environnement marins ».

La valeur totale estimée de la pêche INN, indique la source, est de l’ordre de 10 à 20 milliards d’euros par an. Et chaque année, entre 11 et 26 millions de tonnes de poissons sont capturés de manière illicite, ce qui correspond à 15 % au moins des captures mondiales.

Voilà pourquoi la Commission de l’UE « applique une tolérance zéro à l’égard de la pêche INN ». Elle va maintenant proposer au Conseil européen d’inscrire le Cameroun sur la liste des pays non coopérants, mais ne rompt pas le dialogue avec les dirigeants de cet État car il est toujours possible de « remédier aux insuffisances constatées ».

L’Union Européenne, premier importateur mondial de produits halieutiques, avait déjà fermé son marché au Cameroun pour « non-respect des règles sanitaires » dans le secteur de la pêche. Le pays de Paul Biya est dorénavant frappé d’une double sanction.

Côte d’Ivoire : hausse du taux des droits d’accises sur le tabac

L’annexe fiscale 2023 consacre le relèvement d’un point du taux des droits d’accises sur les produits du tabac, une mesure visant l’augmentation des recettes fiscales.Le Patronat ivoirien a organisé ce jeudi 5 janvier 2023 une session d’explication de l’annexe fiscale 2023 à l’endroit des acteurs du secteur privé. Le dispositif a été présenté par le cabinet Mondon Conseil international.

La fiscaliste et experte comptable, Nina Kacou, a fait savoir que ce relèvement du taux des droits d’accises aboutit à un taux effectif d’imposition des produits du tabac de 48%, soit 41% des droits d’accises, 5% de taxe spéciale sur le sport et 2% pour la contribution dans la lutte contre le SIDA.

L’article 4 de l’annexe fiscale 2023 rehausse d’un point le taux des droits d’accises sur les tabacs pour passer de 40% à 41%, a-t-elle précisé. Ce taux demeure toujours en deçà du taux de 50% prévu par les directives communautaires de la Cedeao et de l’Uemoa.

L’on note depuis l’annexe 2018 la hausse d’un point, chaque année, du taux des droits d’accises applicables au tabac. L’annexe fiscale de 2022 n’a pas dérogé à cette règle en relevant d’un point le taux des droits d’accises applicables au tabac qui est passé l’année précédente de 39% à 40%.  

Si ce taux croît d’un point sur les deux prochaines années, l’imposition pourrait atteindre le taux minimum de 50% prévu par les directives communautaires de la Cedeao et de l’Uemoa portant harmonisation des législations des Etats membres en matière de droits d’accises applicables au tabac.

Le budget 2023 de l’Etat de Côte d’Ivoire s’équilibre en recettes et en dépenses à 11.994.363.921 Fcfa et les prévisions de recettes fiscales sont estimées à 5.282.064.101 Fcfa. Les recettes fiscales par rapport à l’année précédente sont en augmentation de 18%.

Cette annexe fiscale qui s’inscrit dans une démarche d’accroissement des recettes de l’Etat a été publiée au journal officiel le 28 décembre 2022, mais est parue ce mercredi 4 janvier 2023. Ses dispositions, conformément à la loi, entrent en vigueur ce lundi 9 janvier 2023.  

Renforcement de la coopération entre le Mali et le Brésil

Les deux pays s’engagent à donner une nouvelle impulsion à la coopération bilatérale.Le Premier ministre malien, Choguel Kokalla Maïga a bouclé, mardi 3 janvier 2023, une visite au Brésil, où il assistait l’investiture du président Luiz Inácio Lula da Silva, deux jours plus tôt. Il était accompagné d’une forte délégation composée du chef de la diplomatie malienne, Abdoulaye Diop, du ministre du Développement rural, Modibo Keïta, ainsi que d’autres personnalités civiles et militaires.

Au cours de cette cérémonie, le Premier ministre représentait le président de la transition, le colonel Assimi Goïta. Le Mali était l’un des rares pays africains à avoir dépêché une délégation de haut niveau à l’investiture du nouveau président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva. A la faveur de l’audience que ce dernier a accordée au chef du gouvernement malien, l’occasion a été saisie pour discuter du renforcement de la coopération bilatérale dans les domaines de la sécurité, de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche.

Dans le domaine de la sécurité, il faut préciser que la flotte de l’armée de l’air du Mali comprend des avions d’attaque légers « Super Tucano » fabriqués par la société brésilienne « Embraer ».

S’agissant de l’élevage et de la pêche, les deux pays ont signé fin mars 2022, sous le régime de Jair Bolsonaro (2019-2023), deux conventions visant à augmenter la production et la productivité en viande bovine de qualité dans la zone périurbaine de Bamako et dans la région de Kayes, ainsi que la production de poisson dans la zone périurbaine de la capitale, à Koulikoro et à Selingué.

L’enveloppe allouée entièrement par le Brésil à ces deux conventions est de 1.490.000.000 F Cfa pour l’élevage et 735.000.000 F Cfa pour la pisciculture.

Le sous-secteur de l’élevage contribue à hauteur de 19% au Produit intérieur brut (Pib) du Mali (PIB) et est le troisième contributeur aux recettes d’exportation après l’or et le coton. Quant au sous-secteur de la pêche, selon le ministère du Développement rural, « il occupe 7,2% de la population malienne avec une contribution de 4,2% au Pib ».

Pour ce qui est de l’agriculture, le Brésil et le Mali font partie des plus grands producteurs de coton dans le monde. A ce sujet, les deux pays participaient à un projet de l’Organisation internationale du travail (OIT) visant à contribuer à la promotion du travail décent dans les pays producteurs de coton. C’est ainsi que le Mali a adapté et mis en œuvre les expériences brésiliennes dans deux domaines : le renforcement de l’inspection du travail et la lutte contre le travail des enfants.

Pour le Premier ministre malien, Choguel Kokalla Maïga, l’une des grandes préoccupations des autorités maliennes, c’est la sécurité alimentaire des citoyens, affirmant que son pays ne doit plus dépendre « des importations qui sont massives et plombent fortement les recettes fiscales de l’Etat ».

Selon lui, le Mali et le Brésil entretiennent une « coopération de longue date, des soutiens multiformes qui sont à renouveler et à approfondir dans les domaines spécifiques de l’agriculture et de l’élevage ».

Par ailleurs, le Mali s’intéresse également au Brésil qui fait partie des membres non permanents du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies (Onu), espérant en profiter que sa voix soit plus audible.

Ce plus grand Etat d’Amérique du Sud est également l’un des cinq membres des BRICS, un groupe de cinq pays qui se réunissent depuis 2011 en sommets annuels : Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud.

Zimbabwe: une centrale thermique de 300 MW bientôt inaugurée

Le pays d’Afrique australe connaît des pénuries d’électricité persistantes.Le Zimbabwe va mettre en service ce mois-ci la première de deux nouvelles unités qui pourront ajouter 600 mégawatts à la production de la plus grande centrale thermique du pays, a annoncé ce jeudi 5 janvier 2023 le ministre de l’Energie et du développement énergétique, Zhemu Soda.

Cité par le quotidien national Herald, M. Soda a expliqué que les ingénieurs de la Zimbabwe Electricity Supply Authority (ZESA) et de la Chine effectuent les derniers tests avant la mise en service de l’unité 7 de la centrale thermique de Hwange.

Il a précisé que les ingénieurs sont en train de finaliser les travaux sur le système de protection qui permettra la transmission de l’énergie de l’unité au réseau.

« Les tests de la centrale ont été effectués et réussis. Il ne nous reste plus qu’à tester le système de protection qui permet l’évacuation de l’électricité vers le réseau de transport », a expliqué M. Soda.

La mise en service de l’unité de production devait initialement avoir lieu en décembre 2022, mais a été retardée par l’arrivée tardive des ingénieurs chinois qui « à la mi-décembre, alors que nous les attendions initialement en novembre ».

« Il y a également eu un retard dans leur compréhension de tous les systèmes ; nous attendons maintenant qu’ils terminent le test dans trois semaines et que la centrale fonctionne à la fin de ce mois », a ajouté le ministre de l’Energie et du développement énergétique, Zhemu Soda.

L’unité 7 devrait produire 300 mégawatts, tandis que l’unité 8, qui est également en cours de construction et dont la mise en service est prévue pour la fin du mois de mars, devrait avoir la même capacité.

Après la mise en service des deux unités, la ZESA prévoit d’entamer une importante réhabilitation des unités existantes de la centrale afin de rétablir leur capacité à 930 mégawatts, ce qui devrait permettre de trouver une solution aux graves pénuries d’électricité au Zimbabwe.

Nigeria : arrêt des subventions à l’essence en juin (ministre)

La ministre nigériane des Finances, du budget et de la planification nationale, Mme Zainab Ahmed, a déclaré que le gouvernement fédéral mettrait fin au versement de la subvention à l’essence avant la fin juin 2023.A l’occasion de l’annonce de la répartition du budget 2023 mercredi à Abuja, la ministre a déclaré que 3,36 trillions de nairas avaient été prévus pour le paiement de la subvention à l’essence pour couvrir les six premiers mois de cette année.

S’exprimant sur les performances de l’économie, en particulier du côté des recettes en novembre 2022, elle a déclaré que les recettes s’élevaient à 6,5 trillions de nairas, soit 87% de l’objectif fixé de 7,8 trillions de nairas pour l’année.

Selon la ministre, les moteurs de la croissance de l’économie nigériane en 2022 sont l’agriculture (23%), les technologies de l’information et de la communication, le commerce et l’industrie manufacturière, le secteur pétrolier et gazier ne contribuant qu’à hauteur de 5,6%.

Sur la question des exonérations fiscales, le ministre a révélé qu’un total de 6.000 milliards de nairas avait été affecté au programme d’exonération fiscale entre 2021 et 2022.

En ce qui concerne le service de la dette, le ministre a déclaré que le gouvernement fédéral avait dépensé un total de 5,24 trillions de nairas pour le service de la dette entre janvier et novembre 2022, sur des recettes de 6,5 trillions de nairas pour la même période, le ratio service de la dette/recettes du pays étant de 80,6% pour la période considérée.

S’agissant des sources de financement du budget 2023, Mme Ahmed a déclaré que 22% des recettes prévues proviendraient de sources liées au pétrole, tandis que 78% seraient obtenues de sources non pétrolières.

Elle a révélé que le déficit budgétaire global pour le budget 2023 était de 11,34 trillions de nairas, soit 5,03% du produit intérieur brut (Pib) du pays.

La ministre a expliqué que le déficit budgétaire serait financé principalement par des emprunts et que 7,04 trillions de nairas seraient empruntés auprès de sources nationales, 1,76 trillions de nairas auprès de sources étrangères, 1,77 milliards de nairas auprès de prêts multilatéraux et bilatéraux, tandis que le produit des privatisations fournirait 206,18 milliards de nairas.

Selon elle, l’écart entre les recettes, plus le financement supplémentaire, et les dépenses totales, s’élevant à 553,46 milliards de dollars, devrait être financé par des recettes supplémentaires provenant des droits d’utilisation du spectre et de la taxe sur le secteur maritime.

Le nouveau président du Patronat ivoirien reçu par le Premier ministre

Le président du Patronat ivoirien, M. Ahmed Cissé, s’est réjoui de la qualité du dialogue entre l’Etat et le secteur privé, une plateforme visant à apporter des réponses aux besoins des acteurs économiques.Le président de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci), Ahmed Cissé, a été reçu en audience par le Premier ministre Patrick Achi, ce mercredi 04 janvier 2013, à la Primature.

Les échanges entre les deux personnalités ont également tourné autour des actions du gouvernement visant à améliorer le cadre des affaires et l’accompagnement des entreprises, notamment des PME ivoiriennes.

Le président du Patronat ivoirien a félicité le Premier ministre pour la réforme du Guichet unique des PME et le programme PEPITE-Côte d’Ivoire. Il n’a pas éludé toutefois certains sujets en suspens, tels que la réforme de l’annexe fiscale, la politique d’industrialisation et la promotion de champions nationaux.

Par ailleurs, le nouveau président de la CGECI a donné l’assurance de l’engagement du secteur privé national aux côtés du gouvernement ivoirien dans la réalisation du Programme économique et social du chef de l’Etat, Alassane Ouattara.

M. Cissé, élu le 30 novembre 2022 à la présidence du Patronat ivoirien, a exprimé sa gratitude au Premier ministre pour avoir invité, deux années de suite, le secteur privé au séminaire gouvernemental, et a saisi l’occasion pour lui souhaiter ses vœux de nouvel an et de réussite dans ses responsabilités de chef du gouvernement.

Il a également remercié le Premier ministre pour avoir dépêché à l’Assemblée générale ordinaire de la CGECI, MM. Adama Coulibaly et Souleymane Diarrassouba, respectivement ministre de l’Economie et des finances et ministre du Commerce et de la Promotion des PME, ainsi que son directeur de Cabinet adjoint.

En retour, le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, s’est dit disponible à accompagner le secteur privé, moteur de la croissance, dans son développement, tout en rassurant son hôte sur la prise en compte des préoccupations soulevées.

Femmes rwandaises : le fardeau du travail de soin non rémunéré

Le travail domestique constitue un obstacle à l’autonomisation économique des femmes au pays des mille collines.La femme rurale moyenne au Rwanda passe sept heures de temps par jour à s’occuper de tâches non rémunérées, tandis que son homologue urbaine y consacre six heures et neuf minutes, contrairement aux hommes qui n’y consacrent que deux heures par jour, rapporte une enquête de base menée par ONU Femmes Rwanda sur le statut du travail de soins non rémunéré chez les femmes et les hommes dans huit districts du pays.

Selon le rapport de l’enquête, parcouru par APA ce mercredi 4 janvier 2022, cette inégalité est considérée comme l’un des facteurs entravant la capacité des femmes à s’épanouir, étant donné que le temps qu’elles passent à s’engager dans des travaux de soins non rémunérés les prive de suffisamment de temps pour des activités génératrices de revenus.

Avec le partenariat et le soutien financier d’ONU Femmes, le Centre de ressources pour hommes du Rwanda (RWAMREC), une ONG locale, s’est efforcé de remettre en question les normes culturelles de genre qui empêchent les hommes et les garçons d’être impliqués dans le travail reproductif, ce qui constitue un obstacle majeur à l’autonomisation économique des femmes.

À ce jour, RWAMREC, en partenariat avec trois districts du Rwanda, Ngoma, Kirehe et Nyaruguru, a mené à bien des activités, notamment une réunion d’introduction du projet au niveau du district et un atelier de formation de 40 dirigeants communautaires sur l’implication des hommes dans les soins non rémunérés.

Cette activité fait partie d’un projet dans le cadre des approches transformatives d’ONU Femmes pour reconnaître, réduire et redistribuer le travail de soins non rémunéré par l’implication des hommes dans les soins non rémunérés et le travail domestique, financé par Global Affairs Canada.

Nyiramayira Donatile, mère de 7 enfants, résidant dans le district de Nyaruguru, avec son mari depuis 27 ans raconte : « Je me levais et balayais, coupais l’herbe pour les vaches, récoltais des patates douces, ramassais du bois de chauffage, puis cuisinais et parfois le soleil pouvait se coucher avec encore des choses à faire ».
Elle ajoute que son mari était un ivrogne, et qu’il dilapidait leurs finances après avoir vendu leurs chèvres et leur bois sans la consulter, des comportements qui l’ont offensée.

Nyiramayira Donatile affirme que les cours du RWAMREC arrivent à point nommé car « ils ont atténué mon stress. A chaque fois qu’il était 3 heures du matin, mon esprit se demandait ce que mes enfants allaient manger, ainsi que ma liste de produits de première nécessité ».

« Je me réjouis de l’harmonie que nous avons maintenant, contrairement auparavant où nous ne raisonnions jamais ensemble, aujourd’hui nous nous asseyons et délibérons ensemble », dit-elle.

Le président du Patronat ivoirien en visite chez Jean Kacou Diagou

Cette visite du nouveau président de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI, Patronat ivoirien), Ahmed Cissé, est sa première sortie officielle depuis sa prise de fonction.A la tête d’une délégation, le président de la CGECI, Ahmed Cissé, s’est rendu ce mardi 3 janvier 2023 chez son prédécesseur, Jean Kacou Diagou, le fondateur du premier groupe ivoirien de bancassurance, pour prendre des conseils.  

Au cours de cette rencontre à la résidence de M.  Kacou Diagou, sise à Cocody-Blockauss (Est d’Abidjan), le président Cissé a bénéficié des conseils avisés de son aîné qui, par ailleurs, en a saisi l’opportunité pour exprimer à son hôte son soutien dans sa mission de porter haut le secteur privé ivoirien.  

M. Ahmed Cissé avait rendu un vibrant hommage à ses prédécesseurs parmi lesquels, Jean Kacou Diagou, le 28 décembre dernier, au cours de la cérémonie de sa prise de charges, à la Maison de l’entreprise, le siège de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI).

Il avait honoré M. Jean Kacou Diagou pour avoir, avec ses pairs, contribué à bâtir la notoriété de l’organisation patronale, à raffermir sa crédibilité et son rôle stratégique dans le développement de la Côte d’Ivoire.

Par ailleurs, M. Ahmed Cissé qui conduisait une délégation de haut niveau, y a fait ses civilités à l’ancien président de la CGECI et à son épouse, puis, il leur a souhaité ses vœux de nouvel an. Cette visite, la première sortie officielle du nouveau président du Patronat ivoirien, était empreinte de courtoisie.

Outre le président du Patronat ivoirien Ahmed Cissé, la délégation de la CGECI était composée des administrateurs Pierre Magne, Valassiné Diarrassouba, Patricia Zoundi Yao et de Pacôme Mondon, Guy Abby Noguès.

Nigéria : le budget 2023 arrêté à 44 milliards de dollars

Le projet de loi de finances 2023 du Nigeria, signé mardi 3 janvier par le président Muhammadu Buhari, s’élève 44,733 milliards de dollars.S’exprimant lors de la cérémonie de signature du budget, baptisé budget de transition 2023, M. Buhari a promis que le gouvernement fédéral va accélérer les projets d’infrastructure essentiels dans tout le pays.

Le dirigeant nigérian a expliqué que le budget qu’il a signé a été augmenté par les législateurs à 21,83 trillions de nairas contre 20,51 trillions de nairas proposés par le gouvernement.

Buhari, qui a également signé la loi de crédits supplémentaires pour 2022, a déclaré que cela permettrait à son gouvernement de répondre aux ravages causés par les récentes inondations qui ont négativement impacté les infrastructures et les secteurs agricoles.

Il a assuré que le ministre des Finances, du Budget et de la Planification nationale va détailler ultérieurement la structure et les détails du budget et de la loi de finances 2022.

La cérémonie de signature du budget s’est déroulée en présence du vice-président du Nigeria, Yemi Osinbajo, du président du Sénat, Ahmad Lawan, du président de la Chambre des représentants, Femi Gbajabiamila, et d’autres membres du Conseil exécutif fédéral.

Djibouti vend plus de 43 millions de litres d’huile à l’Ethiopie

L’Ethiopie a acheté 43,37 millions de litres d’huile comestible à une entreprise de fabrication d’huile de palme basée à Djibouti pour stabiliser son marché.Le ministère éthiopien des Finances a déclaré, ce mardi 3 janvier 2023, que l’achat a été effectué par l’intermédiaire de la Société éthiopienne des entreprises commerciales (ETBC, sigle anglais) et de la Compagnie éthiopienne de développement des intrants industriels (EIIDE, sigle anglais).

Les deux entreprises publiques ont signé des contrats avec Golden Africa Djibouti, une entreprise de fabrication d’huile comestible et de cuisson, pour la fourniture de 43.370.412 litres d’huile de palme.

Selon les contrats, les entreprises paieront un total combiné de 69,89 millions de dollars américains pour Golden Africa sur une période de douze mois.

Le ministère des Finances a déjà fourni des garanties que la Banque commerciale d’Éthiopie (CBE, sigle anglais) a offert pour l’achat d’huile de palme.

Il a expliqué que l’achat s’inscrit dans le cadre des efforts du gouvernement visant à stabiliser le marché de l’huile comestible en Éthiopie, où l’inflation alimentaire en glissement annuel a atteint 34,2% en novembre 2022.

Après l’annonce des contrats, le ministère a envoyé une lettre officielle aux deux entreprises fixant le prix de l’huile de palme qui sera importée et conditionnée dans des bidons de 3,5 et 20 litres.

À Addis-Abeba, une bouteille d’huile comestible de 3 litres sera vendue à 314 birrs tandis que le prix d’un bidon de cinq litres d’huile de palme est de 5,6 dollars.

Un bidon de 20 litres d’huile comestible sera également vendu à 37,5 dollars.

L’huile de palme sera distribuée au public dans d’autres régions avec le prix de vente qui prend en compte le coût du transport du magasin principal de la capitale à chaque destination.