Avec seulement un point en deux journées, l’AS Réal de Bamako débute timidement sa campagne continentale. Une défaite inaugurale en déplacement à Lubumbashi et un match nul à domicile le weekend-dernier compromettent déjà les chances de qualification des Scorpions pour le tour suivant.
La réception ce dimanche 26 février à Bamako des Tanzaniens des Young Africans apparait déjà comme le match qu’il ne faut pas perdre pour Nouhoum Diané et ses poulains. Non seulement, elle marquera la moitié du parcours de la phase de groupes, mais ce sera aussi l’avant-dernier rendez-vous des Scorpions devant le public bamakois.
Face aux Tunisiens de l’US Monastir, les Scorpions avaient pourtant clairement dominé les débats avant de se faire rejoindre au score à un peu moins d’un quart d’heure de la fin de la rencontre et d’être contraints au partage des points (1-1).
Dernier de son groupe, l’AS Réal doit s’imposer devant les Young Africans, actuel leader du championnat tanzanien après 23 journées, emmenés par un certain Djigui Diarra dans les buts. Les Tanzaniens s’étaient relancés en venant à bout du TP Mazembe (3-1) après leur revers lors de la première journée face à l’US Monastir et espèrent poursuivre sur cette lancée en venant perturber les plans de l’AS Réal à Bamako.
Même si un éventuel nouveau faux pas n’éliminerait pas l’AS Réal, actuel 2ème du championnat national Ligue 1 et seul club malien encore lice à l’échelle continentale, il sait qu’il n’a plus droit à l’erreur s’il veut franchir la phase de groupes. D’autant plus que dans l’autre rencontre, prévue le même jour, l’US Monastir, leader avant cette 3ème journée (4 points) pourrait creuser un peu plus l’écart s’il battait le TP Mazembe.
« Encore une chance »
Nouhoum Diané garde espoir pour la suite. « Je pense que ce n’est pas fini. Avec le match que nous avons fait contre Monastir, cela donne un peu d’espoir. Le plus important, c’est de tout mettre en œuvre pour gagner le prochain match. Tout va se jouer sur cette rencontre et si nous parvenons à gagner je pense que cela va nous donner encore plus de chances », confie le coach des Scorpions, qui reconnait n’avoir pas de « tueurs » devant pour transformer les nombreuses occasions que l’équipe arrive à se créer.