18 et 19 juin. Ce sont respectivement les dates retenues pour le scrutin référendaire et le début des épreuves écrites de l’examen du baccalauréat. Un chevauchement qui pose question et suscite déjà l’inquiétude sur l’organisation matérielle des deux évènements. Face aux interrogations, le ministère de l’Éducation n’a pas tardé à réagir. Après des rencontres au sein du département, un communiqué daté du 9 mai détaille les dispositions à prendre. Notamment : épargner tous les centres d’examen du Bac dans les activités référendaires, retenir uniquement les écoles fondamentales comme sites de bureaux de vote, épargner tous les personnels engagés dans l’organisation du Bac. Le département demande également de retenir essentiellement les enseignants du préscolaire, du fondamental 1 et 2 dans les activités référendaires, de rendre disponible et afficher les décisions des présidents et des surveillants de centres d’examen au plus tard mercredi 14 juin. Ces mesures visent à ce que le scrutin référendaire ait le moins d’impact sur le début du Bac. Après l’annonce de la date du référendum, plusieurs acteurs du milieu scolaire avaient émis des réserves sur le délai très serré entre le scrutin et l’examen. Certains ont réclamé que l’un des deux soit reporté. Dans son communiqué, le ministère invite à activer les cadres de concertation avec les associations des écoles privées au niveau local pour la mise à disposition de celles d’entre elles qui répondent aux normes afin d’y passer le Bac. Même si ces dispositions concrètes devraient avoir un impact, elles ne suffisent pas pour autant à rassurer tous les acteurs du milieu scolaire. Certains d’entre eux attendent de juger ces mesures sur la base de l’application.