La cérémonie officielle du lancement de la deuxième édition d’impact Day s’est déroulée ce vendredi 24 février à Bamako en présence de plusieurs personnalités d’ici et d’ailleurs. Cette initiative d’Impact Hub a pour objectif d’aider les jeunes qui souhaitent se lancer dans le domaine de l’entreprenariat, d’échanger sur des thématiques cruciales, comme le financement des entreprises, la réforme du climat des affaires, etc.
« Nous avons des masters class sur le leadership féminin, l’utilisation de l’intelligence artificielle et des nouvelles technologies pour booster les entreprises, créer des emplois et de la valeur pour le pays », énumère Doumbiya Ramata Ndiaye, la directrice des programmes et des partenariats à Impact Hub Bamako.
L’idée est de permettre aux différents acteurs qui ont du mal souvent à se rencontrer pour échanger et trouver des pistes de solutions aux différentes problématiques que rencontrent les jeunes entrepreneurs.
Cette plateforme est une opportunité pour tous ceux qui veulent entreprendre, de bénéficier d’offres d’accompagnement financier, non financier et la formation.
Elargir son marché
» Sortir de nos territoires, pour pouvoir offrir un plus grand marché à nos entrepreneurs et faire rayonner nos écosystèmes à l’international, s’inspirer des meilleures pratiques mais aussi développer nos propres pratiques qui pourront inspirer d’autres « , c’est aussi l’un des objectifs de cet espace qui cherche à développer chez des jeunes, un esprit d’entrepreneur, explique Carine Vavasseur, l’une des panelistes.
Essentiel, parce que « les entreprises ont besoin des ressources humaines de qualité et aussi une génération d’entrepreneur qui doit être outillée à pouvoir créer l’emploi, de la valeur, et apporter des solutions impactantees face aux défis à relever », ajoute Carine Vavasseur.
L’accent est mis sur les profils, pour renforcer le dispositif qui va permettre d’accompagner les jeunes. Le rôle des organisateurs étant d’être des catalyseurs, afin de mettre en place le cadre pour fédérer les acteurs et répondre au mieux à leurs besoins. En termes, de compétences, de ressources, de partenariat technique et financier.
Saluant cette initiative, qui permet de réunir les jeunes qui veulent se lancer et les anciens, le président du patronat malien, Mossadeck Bally, s’est dit engagé à soutenir cet échange d’idées et d’expériences pour l’épanouissement dans « parcours qui n’est pas évident et facile ».