Le Conseil National de Transition (CNT) va entamer, ce lundi 7 octobre, aux alentours de 15 heures, une session parlementaire. D’une durée de 75 jours conformément à l’article 107 de la Constitution de juillet 2023, cette session sera ouverte par le Président du CNT, le Colonel Malick Diaw, en présence de nombreux acteurs politiques et institutionnels du pays.
Communément appelée session budgétaire, son objectif principal est l’examen de la loi de finances pour l’exercice 2025 ainsi que d’autres projets de loi essentiels pour le développement politique et institutionnel du Mali.
Le projet de loi de finances pour 2025, présenté par le ministre de l’Économie et des Finances, prévoit une augmentation des recettes budgétaires à 2 648,9 milliards de francs CFA, contre 2 387,872 milliards de francs CFA pour 2024, soit une hausse de 10,93 %. Les dépenses budgétaires sont estimées à 3 229,886 milliards de francs CFA, avec une diminution du déficit global à 580,986 milliards de francs CFA, soit une réduction de 14,92 % par rapport à 2024.
Parmi les autres textes importants à examiner figurent les réformes des institutions judiciaires et constitutionnelles, telles que la Cour suprême, la Cour constitutionnelle et la Cour des Comptes. Ces réformes visent à renforcer l’efficacité et la transparence du système judiciaire malien. Un projet de loi sur les autorités et légitimités traditionnelles ainsi que des réformes concernant le Sénat et l’intégration des Maliens de la diaspora dans le processus législatif sont également à l’ordre du jour.
Les débats de cette session budgétaire seront diffusés en direct pour permettre plus grande transparence et une meilleure implication des citoyens dans le processus législatif.
Au cours de cette session parlementaire du CNT, il est attendu des discussions intenses attendues sur divers textes de loi qui définiront l’avenir politique du pays.