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Congés scolaires : une diminution pour combler les perturbations

Depuis quelques années, les congés de fin du premier et deuxième trimestre sont réduits de 15 à 10 jours, voire…

Depuis quelques années, les congés de fin du premier et deuxième trimestre sont réduits de 15 à 10 jours, voire une semaine pour les élèves maliens. Un changement qui s’explique en partie pour les autorités scolaires, par le souci de rattraper les nombreuses heures perdues à cause des perturbations durant l’année scolaire. Mais ces congés restent nécessaires pour l’ensemble des acteurs et pourraient retrouver leur durée habituelle si l’année scolaire redevient « normale ».

Régulièrement ces dernières années, enseignants et élèves s’étaient succédé dans les mouvements de grève, perturbant davantage des années scolaires le plus souvent tronquées. C’est donc pour récupérer ces heures perdues que le ministère a décidé d’une réduction du temps consacré à ces congés au cours de l’année scolaire, estime M. Alassane Keïta, directeur du complexe scolaire Cheick Modibo Diarra.

Si le souhait reste que les enfants aient le temps de se reposer pour récupérer physiquement et psychologiquement, l’objectif est d’avoir un temps d’apprentissage suffisant, estime M. Mamadou Kanté, directeur national adjoint de l’enseignement fondamental. « Notre ambition est que l’école puisse marcher convenablement et que les objectifs fixés soient atteints ». Or, compte tenu des nombreuses perturbations enregistrées, le temps d’apprentissage s’était considérablement réduit, compromettant l’objectif de relèvement du niveau de l’enseignement. C’est donc pour combler le gap et permettre « aux enfants d’avoir le maximum pour réaliser le relèvement du niveau ».

Ces congés qui permettent aux élèves de se détendre, sont l’occasion pour  le personnel enseignant et administratif d’avoir le temps nécessaire afin de faire le point des évaluations et capitaliser le travail effectué pour faire le bilan. Et leur diminution n’a pas d’impact sur les enfants, assure le directeur de l’enseignement fondamental, car « une semaine c’est suffisant pour se reposer » et repartir du bon pied.

Le souci étant d’améliorer le temps d’apprentissage, si le déroulement de l’année scolaire continue sans d’autres perturbations, les programmes seront achevés, conformément aux objectifs et les élèves et leur encadrement pourraient donc retrouver des temps de congés habituels.