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Élimination des clubs maliens en compétitions africaines : une remise en question nécessaire

Les 18 et 19 janvier 2025 ont marqué la fin de l'aventure africaine pour les deux principaux clubs maliens engagés…

Les 18 et 19 janvier 2025 ont marqué la fin de l’aventure africaine pour les deux principaux clubs maliens engagés dans les compétitions continentales. Le Djoliba AC et le Stade Malien de Bamako ont été éliminés respectivement de la Ligue des Champions de la CAF et de la Coupe de la Confédération, suite à des performances décevantes lors de la 6ᵉ et dernière journée de la phase de groupes.

Le samedi 18 janvier 2025, le Djoliba AC s’est lourdement incliné face aux Égyptiens de Pyramids FC sur le score sans appel de 6 à 0. Cette rencontre, disputée au 30 June Stadium au Caire, a vu les Maliens subir la domination de leurs adversaires tout au long du match. Les buts de Pyramids FC ont été inscrits par Sodiq Awujoola (3′), Marwan Hamdi (11′), Mostafa Fathi (54′), Ramadan Sobhi (61′ sur penalty), Abdelrahman Magdi (67′) et Youssef Obama (78′). Cette défaite cinglante a scellé le sort du Djoliba AC, qui termine la phase de groupes avec 2 points, issus de deux matchs nuls et quatre défaites, sans aucune victoire à son actif.
Le dimanche 19 janvier 2025, le Stade Malien de Bamako recevait le CD Lunda-Sul d’Angola au Stade 26 Mars. Malheureusement, les locaux se sont inclinés 1 à 0, le seul but de la rencontre ayant été inscrit par Joca à la 24ᵉ minute. Cette défaite à domicile reflète une campagne continentale décevante pour le Stade Malien, qui achève la phase de groupes avec une victoire, un match nul et quatre défaites, totalisant 4 points.
Les éliminations précoces du Djoliba AC et du Stade Malien de Bamako dévoilent des lacunes tant sur le plan technique que managérial. Ces contre-performances soulignent le besoin urgent de réformes structurelles au sein des clubs maliens pour améliorer leur compétitivité sur la scène continentale. Il est essentiel pour ces équipes de renforcer leurs structures organisationnelles et d’investir dans le développement des talents locaux. Une approche stratégique et une meilleure préparation pourraient leur permettre de rivaliser plus efficacement lors des prochaines éditions des compétitions africaines.