Insécurité alimentaire : le PAM et la Russie soutiennent le Mali

Le gouvernement du Mali, à travers le Commissariat à la sécurité alimentaire, en partenariat avec le Programme alimentaire mondial (PAM), a organisé, ce 30 octobre 2024, une cérémonie de remerciement à la Fédération de Russie pour son soutien dans l’assistance aux personnes en situation d’insécurité alimentaire.

Selon le PAM, le nombre de personnes en situation d’insécurité alimentaire atteint 1,4 million. Pour répondre à leurs besoins pendant les six prochains mois, le PAM doit mobiliser près de 98 millions de dollars.

Le don de la Russie fait partie des contributions essentielles, saluées par le PAM, qui aident les personnes les plus vulnérables. « Cette contribution d’un montant de deux millions de dollars américains ne se mesure pas seulement en termes financiers, mais aussi en termes d’espoir et de possibilités offertes à tant de personnes. Votre soutien nous permet donc de continuer à soutenir ceux qui comptent sur l’aide alimentaire pour satisfaire leurs besoins essentiels », a déclaré le représentant du PAM. Ces contributions volontaires sont nécessaires pour accompagner les efforts du gouvernement dans la lutte contre l’insécurité alimentaire au sein des communautés touchées par différents chocs. Elles permettent ainsi d’offrir des repas nutritifs à ceux qui en ont le plus besoin. Cette importante donation en denrées alimentaires, qui permettra au PAM de soutenir les personnes vulnérables, n’est pas la première, a rappelé le ministre commissaire à la sécurité alimentaire. Une solidarité qui s’était déjà exprimée en 2023 par un don de 75 000 tonnes de blé de la Russie en faveur du Mali, un précieux appui qui avait permis de contenir la flambée des prix des denrées de première nécessité.

Depuis quelques années, le Mali fait face à une situation marquée par l’insécurité et les chocs climatiques, entraînant des déplacements de population et compromettant la sécurité alimentaire.

Insécurité alimentaire : le Japon et le PAM au chevet des Maliens

Avec l’objectif affiché de lutter contre l’insécurité alimentaire, l’Etat japonais et le Programme alimentaire mondial (PAM) ont procédé à la signature d’un nouvel accord de partenariat ce mercredi 17 mai 2023 à travers leurs représentants respectives au Mali. L’accord signé au siège du Commissariat à la sécurité alimentaire vise à porter assistance à plus de 43 000 personnes vulnérables au Mali.     

3 millions de dollars américain soit 1,7 milliards de FCFA : c’est le montant octroyé par l’Etat du Japon au PAM pour lutter contre l’insécurité alimentaire au Mali. Sous forme de don, il servira, selon le Ministre, commissaire à la sécurité alimentaire, Redouwane Ag Mohamed Ali, à porter assistance à 43 050 Maliens vulnérables.

« Plus de deux millions de personnes sont touchées par la crise alimentaire au Mali. 76 000 personnes sont en phase d’urgence et plus de 2 500 personnes sont en phase de catastrophe. Ce don vient donc à un moment très important surtout à l’approche de la période de soudure agro-pastorale qui s’étale de juin à Septembre. », justifie l’Ambassadeur du Japon au Mali, Uezono Hideki.

Le projet nommé « Assistance alimentaire et nutritionnelle aux populations vulnérables au Mali » durera 12 mois. Il sera effectué dans les régions de Gao, Kayes, Kidal, Koulikoro, Ménaka, Mopti, Ségou, Sikasso et Tombouctou. 21 956 femmes et filles et 17 000 personnes déplacées internes en bénéficieront à en croire les initiateurs du projet.

« Malgré nos efforts conjugués, les communautés les plus vulnérables continuent à faire face à des chocs qui fragilisent davantage leurs moyens d’existence. Le PAM au Mali est aujourd’hui plus que jamais engagé à accompagner les autorités maliennes dans sa mission de renforcer la sécurité alimentaire pour toutes les couches de la population », assure Eric Perdison, représentant Pays du PAM. Il s’agit « d’une tâche ardue », selon ce dernier, « mais cruciale que nous devons ensemble mener, face aux défis contextuels faits d’aléas climatiques récurrents, de diminution des espaces cultivables, et d’autres menaces persistantes (dont les violences intercommunautaires et la hausse des prix des produits de première nécessité) », plaide-t-il.