Ce dimanche 15 septembre, en Floride, alors qu’il jouait au golf, le candidat républicain à l’élection présidentielle américaine, aurait échappé à une nouvelle tentative d’assassinat. Une aventure, « une journée folle, mais elle s’est bien mieux finie » que la dernière fois, a déclaré Donald Trump qui en est sorti indemne. Une vague sur laquelle il surfe ?
C’est un nouvel événement qui a bouleversé la campagne électorale américaine en début de semaine. Alors qu’il jouait au golf avec des amis dimanche dernier, l’un des agents de l’ancien président américain aurait aperçu le canon d’une arme et aurait commencé à tirer dans les buissons dans lesquels il l’aurait aperçu. Donald Trump a relaté être ensuite monté avec ses amis dans une voiturette et être allé se mettre à l’abri.
Le suspect, inculpé lundi 16 septembre, le lendemain des faits, n’a cependant pas tiré sur le candidat républicain. C’est ce qu’a affirmé Ronald Rowe lors d’une conférence de presse, directeur par intérim du Secret Service, l’agence chargée de la protection des hautes personnalités politiques. Ryan Wesley Routh, 58 ans, aurait passé près de 12 heures aux environs du club de golf de Donald Trump avant d’être repéré. Un fusil d’assaut de type SKS, avec le numéro de série effacé et monté d’une lunette de tir, deux sacs et une caméra ont été retrouvés aux alentours du grillage du golf, selon les enquêteurs. Présenté à un juge en Floride, il a été inculpé pour détention illégale d’arme et de possession d’une arme au numéro de série effacé. Des charges passibles respectivement de peines maximales de quinze et cinq ans de prison.
Le directeur du Secret Service a admis qu’il n’y avait pas eu de fouille, ni de reconnaissance du parcours au club de golf de Donald Trump. Un aveu qui pose question après une tentative d’assassinat en Pennsylvanie le 13 juillet au cours de laquelle Donald Trump a été légèrement blessé. Mais cet événement pourrait être une occasion pour le candidat à l’élection présidentielle, de reprendre la main dans une campagne où sa rivale, Kamala Harris, le malmène quelque peu. Une récente étude ABC/Ipsos citée par L’Express lui donne 6 points de retard sur la candidate démocrate qui représente 52% des intentions de votes. Cette « nouvelle tentative d’assassinat » pourrait donc alimenter une rhétorique du martyr dans laquelle Donald Trump excelle et constituer une aubaine pour relancer sa campagne d’ici le scrutin en novembre prochain.
Aurélie Dupin