Auteur/autrice : massire Diop
Tournoi qualificatif UFOA-A U17 : Le Sénégal sacré au bout du suspens
Dans une finale haletante et au bout du suspense, le Sénégal s’est imposé face au Mali dans le tournoi qualificatif UFOA-A U17. Le score final, trois buts partout à l’issue du temps réglementaire, a mené les deux équipes aux tirs au but, où les jeunes Sénégalais ont arraché la victoire par cinq tirs contre quatre.
Rentrée scolaire: un defi relevé malgré les obstacles
Ce lundi 4 novembre 2024, les élèves maliens ont repris le chemin de l’école, marquant le début de l’année scolaire 2024-2025. Cette rentrée, initialement prévue le 1ᵉʳ octobre, avait été reportée en raison des graves inondations qui ont touché le pays, entraînant l’occupation de nombreuses écoles par des sinistrés.
Lutte contre les cancers féminins au Mali : Solidaris223 célèbre son 10e anniversaire en réaffirmant son engagement
L’association Solidaris 223 a célébré, le samedi 2 novembre, son 10ᵉ anniversaire en organisant la cinquième édition de sa conférence annuelle dédiée aux cancers du sein et du col de l’utérus.
Renforcement du système judiciaire : De nouveaux Codes Pénal et de Procédure Pénale adoptés
Le 31 octobre 2024, le Conseil National de Transition (CNT) du Mali a adopté de nouveaux Codes pénal et de procédure pénale, introduisant des réformes majeures pour moderniser le système judiciaire.
Fin de l’impunité des crimes contre les journalistes : Une célébration marquée par la douleur et l’absence de justice
Le 2 novembre marque la célébration de la Journée internationale pour mettre fin à l’impunité des crimes contre les journalistes. Cette date symbolique, instaurée par l’ONU en 2013, fait écho à l’assassinat des journalistes de Radio France Internationale (RFI), Ghislaine Dupont et Claude Verlon, enlevés puis tués à Kidal. Onze ans après cette tragédie, l’enquête peine à avancer, minée par des tensions géopolitiques et des blocages judiciaires.
Insécurité alimentaire : le PAM et la Russie soutiennent le Mali
Le gouvernement du Mali, à travers le Commissariat à la sécurité alimentaire, en partenariat avec le Programme alimentaire mondial (PAM), a organisé, ce 30 octobre 2024, une cérémonie de remerciement à la Fédération de Russie pour son soutien dans l’assistance aux personnes en situation d’insécurité alimentaire.
Selon le PAM, le nombre de personnes en situation d’insécurité alimentaire atteint 1,4 million. Pour répondre à leurs besoins pendant les six prochains mois, le PAM doit mobiliser près de 98 millions de dollars.
Le don de la Russie fait partie des contributions essentielles, saluées par le PAM, qui aident les personnes les plus vulnérables. « Cette contribution d’un montant de deux millions de dollars américains ne se mesure pas seulement en termes financiers, mais aussi en termes d’espoir et de possibilités offertes à tant de personnes. Votre soutien nous permet donc de continuer à soutenir ceux qui comptent sur l’aide alimentaire pour satisfaire leurs besoins essentiels », a déclaré le représentant du PAM. Ces contributions volontaires sont nécessaires pour accompagner les efforts du gouvernement dans la lutte contre l’insécurité alimentaire au sein des communautés touchées par différents chocs. Elles permettent ainsi d’offrir des repas nutritifs à ceux qui en ont le plus besoin. Cette importante donation en denrées alimentaires, qui permettra au PAM de soutenir les personnes vulnérables, n’est pas la première, a rappelé le ministre commissaire à la sécurité alimentaire. Une solidarité qui s’était déjà exprimée en 2023 par un don de 75 000 tonnes de blé de la Russie en faveur du Mali, un précieux appui qui avait permis de contenir la flambée des prix des denrées de première nécessité.
Depuis quelques années, le Mali fait face à une situation marquée par l’insécurité et les chocs climatiques, entraînant des déplacements de population et compromettant la sécurité alimentaire.
Développement et souveraineté multisectoriels du Mali : Le Centre Amadou Hampâté Bâ mène la réflexion
Le Centre Amadou Hampâté Bâ, en partenariat avec la Délégation spéciale de la mairie de la commune II du district de Bamako et l’ONG Mali Folkecenter Nyetaa, a tenu, le 28 octobre 2024, à Bamako, une journée de réflexion autour de plusieurs thèmes stratégiques pour le développement du Mali.
Lutte contre l’insécurité alimentaire : le PAM et Royaume d’Espagne soutiennent le Mali
Le gouvernement du Mali, à travers le Commissariat à la sécurité alimentaire, en partenariat avec le Programme alimentaire mondial (PAM), a organisé, ce 30 octobre 2024, une cérémonie de remerciement en l’honneur du royaume d’Espagne, qui a remis une aide destinée à assister les personnes en situation d’insécurité alimentaire.
Face à l’insécurité persistante : MSF suspend ses activités à Nampala
L’organisation humanitaire Médecins Sans Frontières (MSF) a récemment décidé de suspendre temporairement ses activités à Nampala, dans la région de Ségou. Cette suspension fait suite à une attaque ciblant l’une de ses équipes le 14 octobre dernier.
Lutte contre le paludisme au Mali : l’ONG Médecins Sans Frontières présente ses stratégies d’actions
Très impliquée dans la lutte contre le paludisme au Mali, l’ONG Médecins Sans Frontières (MSF) mène depuis des années plusieurs opérations à travers le pays, en collaboration avec le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP). Pour mettre en lumière ses actions et ses efforts dans la lutte contre cette maladie au cours des derniers mois, l’Organisation humanitaire internationale a tenu un café de presse le 24 octobre 2024 à Bamako.
Ce café de presse, auquel ont participé plusieurs journalistes représentant des organes de la presse nationale, s’est déroulé en présence de la Directrice du PNLP, le Médecin-colonel Aissata Koné. Elle était accompagnée du Chef de mission de Médecins Sans Frontières au Mali, Dr Innocent Kunywana, ainsi que d’une représentante d’OCHA.
Dans la lutte contre le paludisme au Mali, en termes de stratégies majeures, MSF prend en charge des cas de la maladie, en mettant l’accent sur les populations vulnérables. L’organisation offre également des soins gratuits, avec un accès facilité au plus près des ménages et s’active dans la prévention du paludisme pendant la grossesse. En termes de stratégie de soutien, MSF utilise les services de consultations et d’hospitalisation pour sensibiliser les familles sur la maladie et sur les mesures de prévention.
De janvier 2022 à septembre 2024, l’ONG Médecins Sans Frontières a effectué 1 283 970 consultations au Mali, dont 788 567 (61%) dans les régions du centre, 252 928 (20%) dans les régions du sud et 242 475 (19%) dans les régions du nord. Au total, 34% de ces consultations, soit 434 244, sont des cas de paludisme, touchant principalement les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes.
Ces cas de paludisme se répartissent comme suit : 247 175 cas dans les régions du centre, dont 45 797 cas graves avec une létalité de 0,11 % ; 138 800 cas dans les régions du sud, dont 28 009 cas graves avec une létalité de 0,23 % ; et 46 269 cas dans les régions du nord, dont 13 344 cas graves avec une létalité de 0,44 %.
De plus, l’organisation craint une augmentation du nombre de cas et une possible extension de la période de pic du paludisme à travers le pays, particulièrement pour l’année 2024, en raison des fortes pluies qui entraînent une augmentation du nombre de moustiques, ainsi que de la situation des blocus dans certaines régions, causant l’augmentation du nombre de déplacés internes fuyant les violences incessantes dues à l’insécurité.
Par ailleurs, pour faire face à cette période de pic, MSF a renforcé la capacité des « agents palu » et les a déployés dans les communautés pour la prise en charge des cas simples et le référencement des cas compliqués dans les CSCom et CSRef. Médecins Sans Frontières apporte également un soutien en médicaments et matériel médical aux sites communautaires, aux CSComs et aux CSRef.
Cependant, l’organisation humanitaire est confrontée à plusieurs difficultés. Parmi celles-ci, on note les problèmes d’accès à certaines zones, rendant les déplacements des agents difficiles, un approvisionnement irrégulier en médicaments et matériel, le manque de moyens de transport, notamment dans les zones marécageuses, ainsi que le manque d’approvisionnement en poches de sang.
Outre la présentation de ses stratégies d’action dans la lutte contre le paludisme au Mali, Médecins Sans Frontières vise également, à travers cette rencontre avec les médias, à exposer les résultats obtenus en termes d’indicateurs et d’impacts sur le système de santé national et sur la communauté.
« Les acquis et les progrès réalisés dans la lutte contre le paludisme doivent se maintenir et cela passe par une forte mobilisation de ressources et l’engagement des partenaires afin d’atteindre l’objectif « zéro palu » au Mali », a insisté Dr Innocent Kunywana, Chef de mission de MSF au Mali.
« Aujourd’hui plus que jamais, il est essentiel de renforcer nos actions sur le terrain. Notre partenariat avec Médecins Sans Frontières est un pilier fondamental dans cette lutte. MSF a apporté un soutien inestimable en matière de soins médicaux, de distribution de moustiquaires imprégnées et d’actions de sensibilisation dans les régions les plus touchées. Ces actions sont indispensables pour réduire la morbidité et la mortalité dues au paludisme afin de sauver des milliers de vies », a ajouté le Médecin-colonel Aissata Koné, Directrice du PNLP.
Le paludisme demeure un problème de santé publique au Mali, avec un taux de morbidité de 37 % et un taux de mortalité de 25 %, selon le DHIS2 2023. En 2023, 3 390 732 cas de paludisme confirmés ont été rapportés, dont 1 016 359 cas graves et 1 305 décès, selon la même source.
MSF intervient au Mali depuis 1985. Avec l’éclatement de la crise sécuritaire en 2012, l’organisation a intensifié ses interventions dans les régions du nord et du centre. Elle a des projets en cours dans les régions de Sikasso, Ségou, Mopti, Gao, Tombouctou, Kidal et dans le district de Bamako.
Mohamed Kenouvi
Après 4 jours de grève générale: les vendeurs de bétail de Bamako suspendent leur mot d’ordre
La grève générale qui paralysait la filière bétail et viande à Bamako, depuis le 23 octobre dernier, a été suspendue le dimanche 27 octobre 2023, après des jours d’incertitude et de négociations intenses.
Les vendeurs de bétail avaient suspendu leurs activités pour protester contre la décision gouvernementale de fermer sept marchés à bétail dans le district de Bamako, dans le cadre de mesures de sécurité.
Inondations au Mali : l’Union européenne mobilise plus de 3 milliards FCFA pour les sinistrés
Face aux graves inondations ayant frappé le Mali, l’Union européenne (UE) et ses États membres se mobilisent avec une aide humanitaire de plus de 3 milliards de francs CFA, pour soulager les populations en détresse. Cette aide vient en réponse à l’état de catastrophe nationale décrété le 23 août dernier et témoigne de la solidarité européenne envers les Maliens les plus durement touchés.
Fixation de peine : La CPI annonce son verdict pour Al Hassan le 20 novembre prochainrendra sa décision le 20 novembre 2024
La Cour pénale internationale (CPI) se prépare à prononcer la peine d’Al Hassan Ag Abdoul Aziz Ag Mohamed Ag Mahmoud, le 20 novembre 2024, à l’issue d’un long procès débuté en juillet 2020. Cet homme est jugé pour des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité perpétrés à Tombouctou, entre avril 2012 et janvier 2013, durant la période où la ville était sous le contrôle des groupes armés.
Le 26 juin 2024, la CPI a rendu un verdict qui a reconnu Al Hassan coupable de plusieurs chefs d’accusation, tels que la torture, les traitements inhumains et la persécution. Toutefois, il a été acquitté des accusations relatives aux crimes sexuels, dont le viol et l’esclavage sexuel. Compte tenu de la gravité des faits retenus contre lui, Al Hassan risque une peine maximale de 30 ans de prison, voire la réclusion à perpétuité si les juges estiment que la nature des crimes le justifie.
D’ailleurs, une audience s’est tenue le 4 septembre 2024 afin de permettre à la Défense, au Bureau du Procureur et aux représentants des victimes de présenter leurs observations finales. Le verdict sera annoncé par un panel de juges composé de Kimberly Prost (présidente), Tomoko Akane et Keebong Paek, en présence de l’accusé, de son équipe de défense, des représentants des victimes et des membres du Bureau du Procureur.
Cette affaire s’inscrit dans le cadre des multiples enquêtes de la CPI liées aux événements au Mali depuis 2012, année où les autorités ont officiellement saisi la Cour. Signalons qu’Al Hassan est le deuxième Malien à être jugé par la CPI après Ahmad Al Faqi Al Mahdi, condamné en 2016 pour des crimes de guerre, dont la destruction volontaire de monuments religieux et historiques à Tombouctou, commis en juin et juillet 2012.
Secteur minier : Vives tensions entre le gouvernement et Barrick Gold
Le gouvernement malien et le groupe minier Barrick Gold sont au cœur d’une controverse concernant un accord signé entre les deux parties. Obtenu après plusieurs mois de négociations, cet accord, annoncé par Barrick dans un communiqué publié le 30 septembre 2024, visait à réviser les modalités d’exploitation des ressources minières au Mali. Cependant, un communiqué du gouvernement, daté du 23 octobre 2024, a exprimé des préoccupations majeures quant au respect de cet accord par Barrick Gold.
Dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations formulées lors des Assises Nationales de la Refondation, les autorités ont engagé une révision en profondeur du secteur minier. C’est ainsi qu’un nouveau Code minier et une loi sur le contenu local ont été élaborés pour garantir une meilleure redistribution de la rente minière au profit des populations et de l’économie malienne. Par ailleurs, un audit a également été commandité par le Ministère de l’Économie et des Finances révélant plusieurs « manquements dans l’exploitation des ressources minières » du pays. Les résultats de cet audit n’ont toujours pas été rendus publics
En réponse à ces constats, une Commission de négociations a été mise en place pour entamer des discussions avec les sociétés minières. Acteur majeur dans le secteur minier au Mali, Barrick Gold a participé à ces négociations.
Ainsi, dans son communiqué du 30 septembre 2024, Barrick Gold a annoncé la signature d’un accord transactionnel avec le gouvernement malien. Cet accord prévoyait la mise en œuvre de mesures spécifiques pour répondre aux exigences du nouveau cadre réglementaire, notamment en matière de responsabilité sociétale et environnementale, ainsi que le respect des normes de réglementation des changes. A en croire les autorités, Barrick Gold s’était engagé à commencer l’application des termes de cet accord, dès le 4 octobre 2024.
Malgré cet engagement, le gouvernement malien a dénoncé le non-respect des engagements pris par Barrick Gold. A cet effet, plusieurs infractions ont été soulignées, notamment en matière de responsabilité sociétale, environnementale et de respect des normes de change. Ces manquements, considérés comme préjudiciables à l’économie nationale, ont conduit le Mali à envisager des mesures légales contre Barrick Gold. De plus, un permis d’exploitation détenu par Barrick Gold arrive à expiration au début de l’année 2026, soulevant des questions sur la continuité des activités de l’entreprise dans le pays.
En réponse aux infractions relevées, le gouvernement malien a annoncé son intention de tirer « toutes les conséquences juridiques découlant des actes posés » par Barrick Gold. Bien que la nature précise de ces mesures n’ait pas été détaillée, elles pourraient potentiellement affecter les opérations de Barrick au Mali.
Le bras de fer entre le gouvernement et Barrick Gold pourrait avoir des répercussions sur l’ensemble du secteur minier au Mali. Avec l’adoption d’un nouveau Code minier et d’une loi sur le contenu local, les autorités maliennes entendent se positionner désormais avec fermeté face aux entreprises qui ne respectent pas leurs engagements. Barrick Gold, dont la présence au Mali est significative, devra répondre rapidement aux accusations portées par le gouvernement pour éviter de compromettre ses activités futures dans le pays.
Niger: Décès de l’ancien Premier ministre Hama Amadou
Attentat terroriste à Ankara : Le Mali exprime sa solidarité avec la Turquie
Ce mercredi 23 octobre 2024, un attentat terroriste a visé les industries de défense turques à Ankara, causant des morts et plusieurs blessés. Cette attaque a été condamnée par le Président de la Transition du Mali, le Général d’Armée Assimi Goïta. À travers son compte X, le Président Goïta a réitéré sa « solidarité totale » envers la Turquie.
Élection à la présidence de Tabital Pulaaku Mali : Sekou Mamadou Barry succède à Abou Sow
Le 20 octobre 2024, Sekou Mamadou Barry a été élu président de Tabital Pulaaku Mali, une organisation influente dédiée à la promotion de la culture peule. Originaire de Birga, dans le cercle de Koro, Barry succède à l’ancien ministre Abou Sow, qui a choisi de ne pas se représenter.
Cette élection a eu lieu dans le cadre du 3ème congrès ordinaire de l’association, au Centre International de Conférences de Bamako (CICB), après plusieurs reports liés à des tensions internes et à l’enlèvement de l’une des figures de la communauté.
UFOA A U17 : La compétition reportee à une date ultérieure
Le tournoi UFOA A U17, initialement prévu pour commencer ce lundi 21 octobre au Sénégal, a été reporté à une date indéterminée en raison de fraudes liées à l’âge des joueurs.
Bilan des violences et de l’insécurité au Sahel : Près de 2000 morts en deux mois, selon OCHA
Malgré une diminution continue des incidents sécuritaires, les populations du Sahel central subissent encore les conséquences de la violence, des conflits et de l’insécurité. Un rapport récent du Bureau de la Coordination des Affaires Humanitaires des Nations Unies (OCHA) révèle que, pour les mois d’août et septembre 2024, 569 incidents ont été enregistrés, entraînant la mort de 1 946 personnes.
À titre de comparaison, les mois de mai et juin 2024 avaient vu 2 864 décès liés à des violences. Depuis le début de l’année, le nombre total d’incidents sécuritaires a atteint 10 599, selon la même organisation.
Au-delà des pertes humaines, les conflits au Sahel central continuent de provoquer des déplacements massifs de populations. Le nombre de personnes déplacées à l’intérieur des frontières du Burkina Faso, du Mali et du Niger s’élève désormais à 2,7 millions, soit une augmentation de 3 % par rapport à juin 2024. En parallèle, le nombre de réfugiés a légèrement diminué de 2 %, totalisant 319 500 individus.
Les populations déplacées, souvent les plus vulnérables, sont confrontées à une insécurité alimentaire sévère et à des niveaux critiques de malnutrition. L’accès aux services de base est limité, avec un impact aggravé par les inondations survenues pendant la saison des pluies de 2024. Le rapport précise que 8 218 écoles sont non fonctionnelles dans la région et que 494 centres de santé ne sont plus opérationnels. Le Burkina Faso est le pays le plus durement touché par ces fermetures.
Bien que les violences persistent et que les accès sont de plus en plus restreints, 310 organisations humanitaires demeurent actives sur le terrain, apportant une aide aux populations affectées. Cependant, les financements disponibles sont encore insuffisants pour répondre à l’ampleur des besoins. À ce jour, 885 millions de dollars ont été mobilisés, ce qui ne représente que 38 % des fonds requis pour soutenir 9 millions de personnes ciblées par les programmes d’aide.
Il convient de noter que ce rapport, publié par le Bureau de la Coordination des Affaires Humanitaires des Nations Unies (OCHA), repose sur des données collectées auprès de sources variées, telles que ACLED, l’UNICEF, l’OMS, ainsi que les gouvernements nationaux concernés.